Plus de 30 organisations partenaires du monde entier ont participé à la conception et l’implémentation de l’édition 2024 du Camp pour la justice climatique. Le programme de travail comprenait des ateliers sur des sujets tels que la route vers la COP 29 (prévue du 11 au 22 novembre 2024 à Bakou en Azerbaïdjan), la transition énergétique, l’adaptation et la résilience, la pollution plastique, les conflits et la démilitarisation, ainsi que le genre et le climat. L’objectif était de créer des réseaux régionaux et internationaux capables de faire pression pour un changement politique à long terme. « Construire une communauté et forger des alliances dans des espaces comme celui-ci est un élément essentiel pour conduire l’action nécessaire à un changement radical du système. Nous avons déjà mesuré l’impact des camps précédents. Les anciens participants ont influencé les négociations de la COP et les discussions sur les pertes et dommages, créé de nouvelles ONG dirigées par des jeunes, formé des coalitions régionales et mondiales, et développé des campagnes qui ont conduit à un réel changement dans leurs communautés », a expliqué le chef de programmes de Roots, partenaire principal du Camp pour la justice climatique, Agustin Maggio. « Le Camp pour la justice climatique a pour but de reconnaître que lorsque nous nous réunissons en tant que communauté et que nous partageons nos connaissances, nos ressources et nos histoires, nous pouvons déclencher une action collective et porteuse d’espoir qui transforme nos lieux, protège nos espaces civiques et entraîne un changement politique et social durable », a-t-il
La Chargée de la campagne Climat et Energie à Greenpeace Afrique, partenaire du Camp pour la justice climatique, Cynthia Moyo, a quant à elle déclaré : « L’organisation du Camp pour la justice climatique en Tanzanie cette année marque un moment important pour l’Afrique et l’ensemble des pays du Sud. Notre continent subit les impacts des changements climatiques, mais les communautés africaines continuent de faire preuve de résilience et de leadership. Ce rassemblement est plus qu’un simple dialogue ; c’est l’occasion pour la jeunesse africaine de s’unir, d’élaborer des stratégies et de construire des alliances qui façonneront l’action climatique, de la base aux plateformes mondiales. Nous sommes ici pour amplifier nos voix, présenter des solutions africaines et veiller à ce que nos demandes de justice climatique soient entendues haut et fort ».